Une entrevue avec James Galt, la FA et le Volontaire national McDonald’s de l’année 2019

À tout juste 19 ans, James Galt vient d’être nommé Bénévole national de l’année par la Fédération anglaise de football (FA). Originaire du Lancashire, James est né atteint de surdité profonde, mais a réussi à faire de sa passion pour le sport un métier. En plus de son emploi dans un centre d’activités, James est entraîneur de football bénévole dans son ancienne école primaire et soutient le North West Disability Futsal Hub. Observant depuis les gradins, les parents d’élèves que James entraîne ont remarqué à quel point il était doué et faisait preuve d’empathie à leur égard, raison pour laquelle ils ont décidé de l’inscrire aux prestigieux « FA and McDonald’s grassroots football awards ». Il a été ravi de découvrir qu’il avait remporté le prix au niveau national. 

Nous avons souhaité en savoir plus sur cet accomplissement remarquable.

Félicitations pour cette récompense ! Que ressentez-vous après avoir été distingué pour votre travail en tant qu’entraîneur de football pour sourds ?

C’est génial d’avoir reçu cette récompense ! C’est ma mère qui a répondu lorsque la FA nous a appelés de Londres, pour nous dire que non seulement j’étais le gagnant régional, mais aussi national. J’étais en compétition avec 43 autres nommés, et c’est moi qu’ils ont choisi. Ma mère a expliqué que le jury était composé de personnalités telles que Sir Geoffrey Hurst et Stephanie Moore. C’est un honneur d’avoir été sélectionné, et j’étais très heureux bien qu’un peu stressé à l’idée d’assister à la cérémonie de remise des prix à Londres. 

Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir entraîneur de football pour sourds ?

J’ai toujours aimé le sport, mais je n’ai commencé le foot qu’à 12 ans, parce que certains entraîneurs avaient du mal à communiquer avec moi. Ma mère dirigeait un groupe de sourds, qui jouaient au football notamment, et j’ai trouvé cela génial. J’ai participé à des sessions de football pour personnes handicapées organisées par la FA, et j’ai commencé à jouer au futsal (du football en salle qui oppose deux équipes de 5 joueurs, et qui se joue avec un ballon plus lourd). J’ai complètement adhéré. Au futsal, il y avait un interprète en langue des signes, et j’ai pu me faire de nouveaux amis. Cela m’a montré à quel point être entraîneur pour les personnes sourdes pouvait être plaisant. Quand j’ai eu 16 ans, j’étais devenu trop âgé pour jouer dans le centre pour personnes handicapées de la FA, mais les entraîneurs me laissaient quand même venir pour les aider. C’est comme ça que j’ai commencé. J’ai tellement aimé entraîner qu’une fois mon diplôme du secondaire en poche [le GCSE, équivalent du Baccalauréat], j’ai entamé des études footballistiques au Myerscough College, où j’ai pu acquérir des compétences en entraînement. J’ai contacté mon ancienne école primaire pour y diriger quelques entraînements et c’est à partir de là que j’ai commencé à entraîner. J’aide aussi les entraîneurs d’une école de sourds de ma région. Je travaille actuellement dans un centre d’activités, et ça me plaît beaucoup. Mais à terme, je souhaite devenir entraîneur à plein temps.

Avez-vous eu à surmonter des obstacles dans votre carrière d’entraîneur jusqu’à maintenant ?

Je trouve qu’il est parfois plus difficile de communiquer avec un joueur que je n’ai encore jamais entraîné. Quand on connaît les joueurs, c’est plus facile, parce qu’on se comprend. On sait comment les motiver pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes, et on apprend à connaître leur personnalité. J’ai d’abord pensé que la communication était un défi quand j’ai commencé à entraîner dans mon ancienne école primaire. Quand je rencontrais de nouveaux joueurs, j’avais du mal à communiquer pour comprendre leurs compétences et leurs connaissances en football. Je trouve aussi qu’il est plus difficile d’entraîner les joueurs sous la pluie. J’ai de la chance, parce que pratiquement toutes mes sessions sont en intérieur, mais pendant mes études, la plupart des entraînements se faisaient à l’extérieur. La pluie complique tout, parce que je dois retirer mon appareil auditif, couvrir mon implant ou ne compter que sur l’interprète en langue des signes. La meilleure solution que j’ai trouvée pour les entraînements sous la pluie est un « aqua pack », qui couvre mon implant et me permet d’entendre les joueurs et les autres entraîneurs.

Pensez-vous que votre perte auditive vous a permis de progresser davantage en tant qu’entraîneur ?

Je ne pense pas que ma surdité m’ait donné des avantages particuliers en tant qu’entraîneur, parce que la communication est parfois difficile. En revanche, avoir un handicap peut inciter à pratiquer les sports qui vous intéressent. Il existe des équipes de football et de futsal spécialisées pour tous les types de handicaps, et des occasions en or d’intégrer des programmes nationaux d’accès au sport.

Y a-t-il des avantages à utiliser la langue des signes au football et dans d’autres sports en général ?

Au football, la langue des signes permet d’éviter que les entraîneurs ne hurlent à l’autre bout du terrain. Mêmes les joueurs entendants peuvent ne pas entendre les instructions : signer aide pour la communication. D’après mon expérience au centre pour personnes handicapées, certains joueurs qui ont une déficience visuelle peuvent avoir besoin d’utiliser autant la parole que les signes. Quand on sait que le côté visuel fonctionne bien pour entraîner les joueurs sourds, il faut faire en sorte qu’il y ait des gestes et de la communication orale (et/ou la langue des signes) afin que tout le monde puisse comprendre ce qui s’est dit.

En quoi être entraîneur vous a-t-il été bénéfique sur le plan personnel ? Cela a-t-il renforcé votre confiance en vous ?

Entraîner m’a permis de continuer à jouer au football, ma passion. J’ai aussi davantage confiance en moi en dehors du terrain. En tant qu’entraîneur, je suis constamment amené à construire des relations avec les personnes que je rencontre. Puisque j’ai du mal à parler aux gens que je ne connais pas bien, avoir suffisamment confiance en moi pour créer du lien avec de nouvelles personnes signifie que je peux mieux communiquer avec elles. Parler à des personnes que je ne connais pas m’a aidé, à la fois en tant qu’entraîneur et dans ma vie en général.

Parlez-nous de vos expériences avec la communauté de bénévoles sourds. À quel point vous a-t-elle soutenu ?

Je me suis fait de très bons amis grâce au bénévolat. Au centre de futsal par exemple, j’aide les entraîneurs attendaient de lui, nous nous entendions bien et nous avons passé du temps ensemble en dehors des entraînements. En plus de mon travail d’entraîneur de football bénévole, j’ai pu aider d’autres entraîneurs de la communauté. Par exemple, j’ai accompagné un entraîneur pour l’aider à communiquer avec les élèves d’une école de sourds. Je lui ai donné des astuces comme utiliser les maillots et faire vibrer le sol pour attirer l’attention des joueurs, plutôt que d’utiliser un sifflet. J’ai beaucoup plus confiance en moi depuis quelques années. J’ai apporté mon aide aux membres de The Ear Foundation (Fondation pour l’audition) à Nottingham pendant leurs semaines en résidentiel, et c’est génial de rencontrer des personnes d’âges et de pays européens différents. Tout le monde apprend à se connaître et s’amuse.

Quel conseil donneriez-vous à une personne malentendante intéressée par des actions de bénévolat ?

Laissez-vous le temps. Je pense que c’est bénéfique de commencer par des choses simples, que vous aimez ou que vous connaissez bien, avec des personnes que vous connaissez, afin d’avoir davantage confiance en vous. C’est ce que j’ai fait, et je continue à le faire aujourd’hui.

McDonald’s, Football Association (FA) et North West Disability Futsal Hub sont des marques déposées par leurs propriétaires respectifs. Leur utilisation n’implique aucune affiliation ni approbation par ou pour les marques d’Energizer.


How humidity, temperature and altitudes can affect hearing aid battery life

If you’re a hearing aid user, have you ever wondered why the life of the battery in your device changes when you go on holiday in a different climate? Or perhaps you’re a keen walker or mountaineering enthusiast and have noticed battery life on your hearing aid is affected the higher you climb?

Paul Deeble, Technical Liaison Manager at leading hearing aid battery manufacturer RAYOVAC©, talks about how certain environments can affect the life of your hearing aid battery.

Humidity & heat

The humidity within an environment can affect your hearing aid’s battery life.

Paul explains: “Hearing aid batteries contain zinc air chemical technology, which can be sensitive to the presence or absence of moisture in the air. If you are in an environment that is high in humidity, possibly even wet, hearing aid batteries may absorb moisture through the holes that are designed to take in air to activate it, and subsequently this can shorten battery life.”

If you have spent a number of hours in a high humidity environment, it is recommended that you allow your hearing aid and its batteries to dry out when you are not wearing it. Opening the battery door and leaving it in a cool, dry place will help to remove any condensation or moisture from within the device.

You could also use a hearing aid dehumidifier to help maintain your device.  However, remember to remove the batteries from the device first.  Using a dehumidifier with batteries in situ can unfortunately have an adverse effect on the batteries by drying them out.

The opposite of a high humidity environment is, yes, you guessed it, low humidity, and that can also have an impact on your hearing aid batteries. Paul continues; “If the environment is very dry and hot, such as you’d find in a warm holiday destination, this could cause your hearing aid batteries to dry out much quicker than they normally would, which will also reduce battery lifespan.”

Cold Conditions

Reduced temperatures may lead to a lowering of the hearing aid battery voltage during use as the zinc air reaction can be subdued.  This can, in extremely cold conditions, lead to a premature ‘low battery signal’ from the hearing aid, giving the perception of reduced battery life.  However, the greatest risk to your hearing aid and its batteries in cold environments is of condensation forming within the hearing aid when moving from a cold to a warm environment.

“When the air temperature drops, your hearing aid will also cool down,” says Paul. “If you are outdoors in the cold and then you go inside where the temperature is higher, condensation could form on your device. This can cause moisture damage to the electronics and/or the hearing aid battery.  It is rather like wearing spectacles in winter, moving from an outside cold environment to an inside, warmer atmosphere with more moisture in the air where your lenses sometimes ‘fog’ as warm air meets the cold surface.”

Moisture damage can also occur when your hearing aid comes into contact with rain, snow, or even perspiration from heavy exercise or exertion.

If you are expecting to be in a colder environment for more than a short time, it is recommended you wear a hat, earmuffs or a headband to help protect your ears and hearing aid device. As well as preventing condensation from forming on your device, it can also stop sweat, rain or snow from damaging the hearing aid or the battery.

If you do accidently get your hearing aid damp, you can try using a hearing aid dehumidifier to dry it out, but again, remember to remove the batteries first.

For more information on taking care of your hearing aid and its batteries in the colder months, visit our – page here: https://rayovac.eu/en/media-centre/articles/caring-for-your-hearing-aids-and-batteries-in-autumn-and-winter

High altitudes

If you live in a place high above sea level or spend time up in the mountains, you may notice a difference to the life of your hearing aid batteries. This is because the percentage of oxygen in the air decreases as altitude increases.

“At high altitude, there is less oxygen in the air, which may cause the battery to reach its endpoint earlier or lead to false low battery signals.” says Paul. “Combined with normally low temperature at mountain-high altitudes, the effects on your hearing device’s batteries could be quite remarkable.”

If you are planning to go somewhere that is of high altitude, it is recommended you take extra hearing aid batteries with you, just in case.

Active Core Plus

Our RAYOVAC® Extra and ProLine hearing aid batteries now contain Active Core Plus™ technology, providing improved cell consistency, longer lasting battery life and increased cell stability. Find out more on our Active Core Plus™ page.

Getting the most out of your hearing aid batteries

If you want more advice on how to prolong your hearing aid battery’s life, please read our guide to the factor affecting battery life here: Factors affecting Hearing Aid Battery Life

 


EUHA 2019 : RAYOVAC® PRÉSENTE SES DERNIÈRES INNOVATIONS ET MET LA TECHNOLOGIE AUDITIVE À L’HONNEUR

À l’occasion de l’édition 2019 du salon de l’Union européenne des acousticiens de l’aide auditive (EUHA), RAYOVAC®, l’un des plus grands fabricants au monde de piles pour aides auditives*, aura le plaisir de lancer ses nouvelles améliorations de produits sur le marché européen. Le gagnant du Concours européen de l’Audioprothésiste de l’Année sera également dévoilé lors de l’événement qui se tiendra cette année à Nuremberg, en Allemagne. 

L’entreprise, rachetée en début d’année par Energizer Holdings Inc., l’une des plus grandes sociétés spécialisées dans les piles, invite les congressistes à visiter son nouveau stand afin d’expérimenter les piles Active Core Plus™, technologie de dernière génération de RAYOVAC® présentée pour la première fois à l’EUHA 2019.

Capitalisant sur les bases solides de la technologie Active Core™, Active Core Plus™ est dotée de fonctionnalités plus sophistiquées pour alimenter les appareils modernes énergivores. Cette pile offre puissance, qualité et fiabilité, pour la tranquillité d’esprit des utilisateurs qui bénéficient ainsi d’une expérience améliorée.

Paula Brinson-Pyke, Directrice marketing de RAYOVAC©, se réjouit : « Chez RAYOVAC©, nous n’avons de cesse d’investir et de repousser les limites en matière de technologie des piles pour aides auditives. Lors du salon de l’EUHA 2019, nous aurons le plaisir de présenter au marché européen notre pile la plus performante à ce jour, Active Core Plus™.

Nous sommes impatients d’accueillir les congressistes à notre stand dans les jours à venir et de leur expliquer en quoi la technologie Active Core Plus™ améliore la durée de vie de la pile, et ce que cela implique pour nos clients professionnels et leur activité.

Nous avons collaboré à la fois avec les utilisateurs d’aides auditives et les professionnels de l’audition en vue de développer un produit offrant une puissance longue durée accrue capable d’alimenter les appareils modernes les plus énergivores, mais aussi d’améliorer leur quotidien. »

La nouvelle technologie Active Core Plus™ est disponible pour les utilisateurs des gammes RAYOVAC© ProLine™ et Extra dans toute l’Europe et vient compléter l’offre actuelle pour les professionnels de l’audition. Elle s’accompagne par ailleurs d’un large éventail d’outils ProLine™ tels que des présentoirs en point de vente, des packagings personnalisés ainsi que des supports marketing en version papier et numérique.

Les congressistes de l’EUHA pourront également en savoir plus sur les avantages proposés aux membres du ProLine™ Excellence Club, qui soutient les activités des audioprothésistes en leur offrant les outils dont ils ont besoin pour se démarquer dans un secteur concurrentiel, tels que des programmes de fidélité et des programmes marketing visant à fidéliser les clients et à générer un chiffre d’affaires supplémentaire. 

D’après une enquête de satisfaction client menée par RAYOVAC© en août 2019, les clients ProLine™ sont 100 % satisfaits du service et des produits personnalisés qu’ils reçoivent. ProLine™ de RAYOVAC© a été décrit par l’un des répondants comme étant : « un gage d’excellence et de fiabilité. »

« En plus des avantages apportés par nos améliorations de produit, tous les membres du ProLine™ Excellence Club bénéficient d’un large éventail d’outils, de programmes marketing et de fidélité que nous avons mis au point afin d’aider les audioprothésistes à augmenter leurs ventes de piles pour maximiser leur chiffre d’affaires », conclut Paula.

À l’issue de la première journée, à partir de 17 h, les participants au 64e salon annuel de l’EUHA seront invités à une Soirée d’excellence et de networking sur le stand RAYOVAC®, où ils pourront découvrir en avant-première le nom du gagnant du prestigieux Concours européen de l’Audioprothésiste de l’Année, pour sa 12e édition — événement annuel devenu incontournable dans le secteur de l’audition.

Pour en savoir plus sur RAYOVAC®, rendez-vous sur www.rayovac.eu, abonnez-vous à notre page Facebook www.facebook.com/HearingwithRayovac ou suivez-nous sur Twitter à l’adresse www.twitter.com/HearwithRayovac.

Active Core Plus™

*D’après des estimations internes de la part de marché à l’échelle mondiale.

**D’après des tests ANSI/IEC pour tailles 312 et 13


Pratiquer le fitness et la musculation avec une déficience auditive, par Max Osiris

Originaire du sud-est de Londres (Royaume-Uni), Max Osiris est un adepte de musculation atteint de surdité profonde. Dans un article de blog publié en tant qu’invité pour RAYOVAC, Max évoque sa pratique du fitness et livre ses astuces pour faire du sport en salle lorsqu’on est porteur d’une déficience auditive.

Les premiers pas de Max dans la musculation

J’ai commencé la musculation dans ma toute première salle de sport, il y a trois ans. À cette époque, je n’avais pas du tout confiance en moi, mais j’étais déterminé à apporter des changements sur mon apparence physique. J’étais assez maigre, je pesais environ 82 kg.
Je suis allé faire une séance avec un ami et me souviens avoir pensé à l’époque « et si je m’y prenais mal ou si j’entendais mal, ce serait vraiment gênant ». Pour tout vous dire, j’étais très angoissé.

Une fois dans la salle de sport, j’ai commencé à faire quelques mouvements de base que m’avait montrés mon ami. Personne ne faisait attention à moi en réalité. En général dans une salle de sport, chacun est focalisé sur son entraînement. Petit à petit, une grande partie de mes angoisses se sont dissipées et j’ai ainsi pu continuer à faire mes exercices jusqu’à la fin de ma séance.
Cette toute première séance a été un élément déclencheur : je me suis mis à rechercher des routines et des conseils alimentaires en ligne – plus ça allait, plus j’apprenais. La musculation suit une courbe d’apprentissage. Vous ne pouvez certes pas savoir tout sur tout, mais vous pouvez toujours combler vos lacunes en faisant des recherches sur Internet et en échangeant avec les autres.

Une confiance en soi recouvrée et une meilleure alimentation – L’évolution de Max

Trois ans plus tard, je suis bien plus heureux et bien dans ma peau. J’ai repris confiance en moi, je suis plus extraverti et je n’hésite plus à dire ce que je pense. J’ai pris du poids et c’est une bien mieux pour ma santé. J’ai essayé différentes salles de sport et ai beaucoup appris de chaque expérience. 

Je suis maintenant inscrit dans une salle à Wallington. Aller régulièrement à la salle m’a permis de gagner en autonomie alors que je n’avais pas vraiment cherché à développer cela auparavant. En parallèle, cela m’a aidé à améliorer ma capacité de concentration.

Mon alimentation a complètement changé, aussi. Je fais des choix sains en matière de protéines et planifie mes menus à la semaine. Je me suis orienté vers une alimentation végane, non seulement pour les bienfaits qu’elle apporte en matière de santé et pour l’environnement, mais aussi pour tous les bénéfices que je ressens dans mon corps. 

En général, je prépare mes repas le dimanche, avant d’attaquer ma semaine. Cela me permet de maîtriser ce que je mange et d’avoir toujours un repas à disposition après le sport. Difficile de caler une session de cuisine entre le travail et la musculation.

Vous êtes porteur d’une déficience auditive ? Les conseils de Max pour entamer votre routine à la salle de sport.

N’ayez pas peur de vous lancer

Il y a un début à tout ! Qui n’a pas été angoissé à l’idée d’entrer pour la première fois dans une salle de sport et n’a pas commis d’erreurs ? Les nouveaux arrivants ne gênent personne. Au contraire, j’ai rencontré de nombreuses personnes qui se sont fait un plaisir de me montrer des exercices ou de me donner des astuces.

Ne vous attendez pas à des résultats immédiats

Les résultats de vos efforts ne vous sauteront pas immédiatement aux yeux, mais ils seront visibles au fil du temps. Je ne fais plus la même taille qu’à l’époque, ni par rapport à l’année dernière, ni même la précédente. C’est un processus continu.

Gardez la forme

Quand apparaissent les premiers résultats, il est important de maintenir votre routine fitness. Pour se maintenir en forme, les muscles ont besoin d’être sollicités et nourris en permanence par le biais d’une alimentation saine. Les régimes riches en protéines sont excellents pour entretenir la masse musculaire. Vous pouvez demander conseil à un(e) nutritionniste. L’avantage avec ceux/celles qui pratiquent sur Internet, c’est que vous pouvez les contacter par e-mail. Assurez-vous seulement que la personne en question soit bien titulaire d’un diplôme en nutrition.

Garder une bonne attitude pour mieux s’intégrer

Veillez à toujours garder la maîtrise de votre espace. Regardez autour de vous pour vous assurer de ne pas bloquer la vue d’un autre usager, ni de gêner le passage ou encore de ne pas interrompre un entraînement. Cela peut poser problème à de nombreux usagers de salle de sport. Remettez toujours votre équipement à sa place. Il est très désagréable de devoir perdre du temps à chercher un deuxième haltère abandonné n’importe où par un autre usager.

Utilisez des écouteurs pour vous isoler des bruits ambiants

Les salles de sport peuvent être bruyantes. Il peut y avoir des gens qui grognent, qui crient ; d’autres encore peuvent écouter de la musique très fort. Cela peut être source de distraction pour vous, surtout si vous êtes concentré sur votre propre entraînement. Je vous conseille soit d’utiliser des écouteurs à réduction de bruits pour écouter une playlist personnalisée, soit d’éteindre vos appareils auditifs si le bruit ambiant est vraiment trop important (personnellement, je n’ai jamais eu recours à la deuxième option).
Les écouteurs m’ont beaucoup aidé car ils me permettent de ne pas me laisser distraire par les voix qui résonnent de toute part. Cela m’aide d’autant plus que les gens doivent me donner une petite tape pour attirer mon attention lorsque je porte un casque, ce qui est vraiment utile !

Munissez-vous toujours de piles de rechange pour votre aide auditive

Vous ne savez jamais à l’avance quand votre pile va rendre l’âme. Je garde toujours une paire de piles Rayovac neuves dans mon sac de sport en cas d’urgence. Il m’est souvent arrivé que mes piles soient à plat à la salle de sport. Bien que cela n’ait pas eu d’impact sur mon entraînement, la communication avec les personnes autour de moi était légèrement plus compliquée que d’habitude.

Si vous avez tendance à beaucoup transpirer, investissez dans des housses de protection pour vos aides auditives

L’excès d’humidité peut endommager vos aides auditives. Les housses de protection empêchent l’humidité d’y pénétrer et sont aussi faciles à installer qu’à retirer. Il en existe différents modèles que vous pourrez facilement commander en ligne.

J’espère sincèrement que ce billet vous a semblé utile et que vous y avez trouvé de bons conseils. Rappelez-vous qu’être porteur d’une déficience auditive ne fait aucune différence. On peut tous atteindre nos objectifs, quel que soit notre handicap.
Si vous avez des questions, n’hésitez surtout pas à me contacter sur Instagram ou Twitter. Vous pouvez me suivre sur Instagram @max_osiris et sur Twitter @themaxosiris où je poste entre autres des éléments sur ma vie de tous les jours et sur mes routines sportives.

Max Osiris


Beth Weller fait partie de l’équipe féminine de l’England Deaf Rugby Union, un club de rugby pour les personnes sourdes en Angleterre. Elle raconte comment elle poursuit ses ambitions malgré sa perte d’audition.

Beth Weller joue au poste de demi de mêlée dans l’équipe féminine de l’England Deaf Rugby Union. Elle qui présente une forme rare de perte d’audition appelée « cookie bite » partage son expérience personnelle et quelques conseils pour gérer le handicap auditif dans la pratique d’un sport.

Je suis atteinte de surdité congénitale depuis ma naissance. Le fait que je sois née prématurée (25 semaines avant le terme) a probablement été un facteur de la forme très rare de perte d’audition dont je souffre.

J’ai connu une scolarité difficile. J’avais du mal à suivre les cours au rythme de mes camarades et, souvent, je luttais pour rester éveillée. Les professeurs me catégorisaient comme paresseuse ou désobéissante et attribuaient mes problèmes à un manque de bonne volonté plutôt qu’à mes difficultés pour comprendre les cours.

Ma mère a demandé à mon médecin de vérifier mon audition à de nombreuses reprises, mais le corps médical concluait systématiquement que mes différentes pertes d’audition étaient dues à un rhume ou à une autre maladie passagère. Nous savions qu’il y avait autre chose, car j’étais rarement malade.

Diagnostic

À l’âge de 11 ans, j’ai appris que je souffrais d’une forme rare de perte d’audition appelée « Cookie Bite Hearing Loss ». Mon audioprothésiste m’a aidée à comprendre ce qu’était ce syndrome. Elle m’a donné un audiogramme à colorier qui montrait la diminution de mon niveau d’audition pour les fréquences moyennes. Elle m’a expliqué que ma perte d’audition était légère, mais que la courbe qui avait la forme d’un croc dans un biscuit (cookie bite) sur mon audiogramme se situait sur la plage de fréquences correspondant à la plupart des prises de parole et conversations.

Le diagnostic a permis d’expliquer pourquoi j’avais tant de difficultés à l’école. Je ne percevais pas ces fréquences essentielles auxquelles parlaient les gens, et le bruit ambiant à l’école me compliquait la tâche, si bien que j’avais du mal à suivre les cours et à me faire des amis. Je me sentais isolée.

La perte d’audition s’est aggravée au fil des années, et la situation a empiré au lycée. À l’époque, il n’y avait pas d’aide aux élèves souffrant d’une perte d’audition, ou très peu. Même si la politique de mon école consistait à m’apporter le soutien nécessaire sans pour autant me mettre à l’écart, cela ne fonctionnait pas. Mon bureau avait été placé tout à l’avant de la salle de classe, collé à celui du professeur. J’avais l’impression que tous les regards étaient posés sur moi, cela ne faisait que renforcer le sentiment d’être différente des autres.

À l’université, j’ai vécu une meilleure expérience. J’ai bénéficié d’un vrai soutien, et notamment de versions imprimées des cours pour me concentrer sur leur contenu et mieux le comprendre.

Ma découverte du rugby

Pendant mes années universitaires, j’ai rejoint le club England Deaf Rugby. J’ai discuté avec l’un des joueurs de la première équipe masculine, qui souffrait lui aussi d’une perte d’audition. Il m’a dit que l’Angleterre cherchait à recruter des joueuses malentendantes ou sourdes et m’a encouragée à faire une première séance d’entraînement. Ça a été une révélation. C’était la première fois que je rencontrais des hommes et des femmes qui souffraient d’une perte d’audition et partageaient l’amour du rugby.

Mon premier match s’est déroulé au Cardiff Arms Park. En enfilant le maillot pour la première fois, j’ai vécu un moment spécial que je n’oublierai jamais.

En avril 2018, on m’a invitée à participer au tournoi World Deaf Rugby 7s à Sydney, en Australie, dans l’équipe des Barbarians. Le plan est tombé à l’eau à quelques jours de l’événement, mais on m’a alors proposé de jouer dans le camp australien. Pendant le tournoi, j’ai donc arboré le prestigieux maillot doré et représenté les Wallabies contre mon propre camp.

Cette expérience était d’autant plus mémorable que mon compagnon, qui m’avait accompagnée jusqu’à Sydney, m’a demandée en mariage pendant notre séjour.

Avis aux malentendants : ne tirez pas un trait sur vos ambitions !

À l’occasion du World Deaf 7s, j’ai rencontré des joueurs venus des quatre coins du monde, qui pratiquaient différents sports. Je fais désormais partie d’une communauté plus vaste de personnes sourdes. Les problèmes d’audition ou la surdité peuvent parfois vous mettre à l’écart, mais j’ai découvert que faire un sport avec des gens ayant le même handicap m’aidait à construire un réseau sur lequel m’appuyer et me redonnait confiance en moi.

L’exemple de Jodie Ounsley, l’une des joueuses du club, montre bien que la perte d’audition ne doit pas vous empêcher de poursuivre vos ambitions, aussi élevées soient-elles. Elle est devenue une athlète professionnelle malgré sa surdité, en signant un contrat pour intégrer l’équipe England Women’s 7s en vue des Jeux Olympiques de 2020. Auparavant, elle avait représenté le Royaume-Uni aux Deaflympics en tant que sprinteuse, et avait également remporté le prix « Young Deaf Sports Personality » en 2018.

Conseils de Beth pour gérer le handicap auditif dans la pratique d’un sport

  • Évitez d’abîmer votre aide auditive pendant l’entraînement

    Les appareils auditifs coûtent cher et le rugby est un sport de contact. Les joueurs sont obligatoirement en contact avec la boue, l’eau et les autres, ce qui n’est pas sans risque pour les aides auditives. En ce qui me concerne, je préfère laisser les miennes dans un casier, en laissant le compartiment à piles ouvert pour faire durer les piles plus longtemps. D’autres joueurs choisissent de porter les leurs pendant l’entraînement, avec un casque de protection. À chacun sa méthode !

  • Suivez les règles de votre discipline

    Par exemple, il est interdit de porter des aides auditives pendant les matchs internationaux entre équipes de joueurs sourds. Je me débrouille en lisant sur les lèvres, en communiquant de manière non verbale et en demandant à l’entraîneur de répéter les instructions que je n’ai pas saisies. Il est important de suivre les règles de votre sport, car elles ont été établies pour vous protéger ainsi que vos coéquipiers.

  • Trouvez l’appareil qui vous convient

    Trouver l’aide auditive qu’il vous faut est important : ça peut prendre du temps mais ça vaut le coup, croyez-moi ! Je porte un appareil Oticon OPN puissant et confortable qui est parfaitement adapté à mon mode de vie. Je l’utilise pour  écouter mes morceaux de musique quand je vais à la salle de sport.

  • Préparez-vous

    Si comme moi vous portez un appareil auditif exigeant, vous devez être prévoyant. Gardez toujours des piles de secours à portée de main, au cas où votre aide auditive tomberait subitement en panne d’énergie. Choisissez une marque dont les produits durent le plus longtemps possible et apprenez à utiliser les batteries de votre aide auditive de manière optimale.

  • Reposez-vous

    Pour finir, prenez du temps pour vous. La perte d’audition en elle-même peut être très fatigante, ne l’oublions pas. Les efforts pour communiquer avec les autres et traiter les informations, ce qu’on appelle souvent la fatigue d’écoute, vous prennent une bonne partie de votre énergie. Si en plus vous suivez un programme d’entraînement, cela peut être épuisant. Il est donc important que vous dégagiez du temps dans votre planning pour vous détendre.

Les opinions exprimées dans ce texte sont celles de l’auteur et non d’Energizer.


Angie Aspinall : retour sur 8 ans de perte auditive profonde soudaine

Avril 2019 marque le huitième anniversaire du jour où Angie Aspinall, fondatrice de #HearingLossHour, a développé une perte auditive profonde soudaine à son oreille saine. Le terme « anniversaire » a généralement des connotations festives, mais comment marquer l’anniversaire de la découverte d’une perte d’audition ?

Angie ne fêtera pas cet événement, mais ne peut pas non plus l’ignorer. Elle a donc décidé de revenir sur les huit dernières années et de partager son expérience, les enseignements qu’elle en a tirés et ses conseils :

Vous n’êtes pas seul

Lorsque j’ai été confrontée à une perte auditive soudaine, je n’avais jamais entendu parler de cette affection auparavant et j’ai cru à une hémorragie cérébrale. J’ai perdu mon audition en trois heures et j’avais l’impression que ma tête allait exploser. C’était douloureux et effrayant. Je suis sortie des urgences avec un diagnostic d’otite. Je pensais être la seule personne au monde dans ce cas.

En réalité, la surdité subite n’est pas aussi rare qu’on le croit. Depuis le début de ma maladie, j’ai rencontré de nombreuses autres personnes qui ont connu le même type de perte d’audition soudaine. Certaines d’entre elles ont été traitées avec succès et ont retrouvé un certain niveau d’audition, tandis que d’autres (comme moi) n’ont reçu aucun traitement et ont dû composer avec leur surdité. En effet, un traitement par stéroïdes peut être proposé durant un court intervalle de temps après la survenue de la perte auditive subite – il est donc essentiel de se faire traiter immédiatement.

Une chose est certaine : une perte d’audition peut susciter un sentiment de solitude, mais vous n’êtes pas seul. Il existe de nombreux groupes de soutien et d’entraide en ligne pour les personnes souffrant de surdité unilatérale ou profonde, les utilisateurs d’implants cochléaires, les jeunes, etc. Lancez-vous !

Vous découvrez qui sont vos vrais amis

Tout comme vous risquez de perdre d’anciens amis, vous n’apprécierez peut-être plus certaines de vos activités préférées suite à votre perte auditive.

Vous devrez probablement en faire le deuil. Là encore, les groupes de soutien en ligne peuvent vous être d’une aide précieuse, car les personnes n’ayant jamais subi de perte d’audition ne comprennent pas forcément votre situation. Avec le temps, vous découvrirez sans doute de nouveaux hobbies et passe-temps qui vous permettront de vous divertir autant que ceux d’avant.

J’aimais beaucoup les concerts, mais je ne supporte plus le bruit (avec ou sans mon appareil auditif). Je prends désormais plaisir à observer les oiseaux dans mon jardin. C’est un passe-temps complètement différent qui ne fait pas appel à l’ouïe et dont j’apprécie le calme. C’est peut-être aussi parce que je vieillis !

Ne souffrez pas en silence

Je sais que cela est plus facile à dire qu’à faire, surtout si vous devez faire face à un handicap qui s’est manifesté du jour au lendemain. Mais lorsque vous commencerez à accepter votre perte d’audition, vous vous apercevrez que le meilleur moyen d’obtenir de l’aide est de la solliciter.

Si vous parvenez à parler de votre perte auditive sans en avoir honte, cela vous aidera à vous ouvrir aux autres et à bénéficier de davantage de soutien.

En participant à une formation à la lecture labiale, j’ai appris à me sentir à l’aise pour parler de ma perte d’audition et à expliquer aux autres comment communiquer avec moi.

Vous devrez peut-être trouver de nouveaux hobbies

Tout comme vous risquez de perdre d’anciens amis, vous n’apprécierez peut-être plus certaines de vos activités préférées suite à votre perte auditive.

Vous devrez probablement en faire le deuil. Là encore, les groupes de soutien en ligne peuvent vous être d’une aide précieuse, car les personnes n’ayant jamais subi de perte d’audition ne comprennent pas forcément votre situation. Avec le temps, vous découvrirez sans doute de nouveaux hobbies et passe-temps qui vous permettront de vous divertir autant que ceux d’avant.

J’aimais beaucoup les concerts, mais je ne supporte plus le bruit (avec ou sans mon appareil auditif). Je prends désormais plaisir à observer les oiseaux dans mon jardin. C’est un passe-temps complètement différent qui ne fait pas appel à l’ouïe et dont j’apprécie le calme. C’est peut-être aussi parce que je vieillis !

Organisez-vous à l’avance

Un autre aspect de la vie qui change lorsque vous portez un appareil auditif réside dans la nécessité de vous organiser à l’avance. Vous ne pouvez pas sortir sur un coup de tête et devez planifier vos déplacements. Eh oui, je parle des piles pour appareils auditifs et de la nécessité de prévoir des piles de rechange.

La première personne souffrant de perte auditive avec laquelle je me suis liée d’amitié a un paquet de piles dans chacun de ses sacs à main. Je trouvais cela un peu exagéré, mais le jour où vous n’avez plus de pile en plein milieu d’une réunion importante, je peux vous dire que vous n’oublierez plus jamais vos piles de rechange.

Grâce au porte-clés RAYOVAC®, je suis certaine d’emporter mes piles de rechange partout avec moi. Cela fait une chose de moins dont je dois me préoccuper, ce qui est vraiment appréciable.

Et vous ?

J’ai appris bien d’autres choses sur le quotidien des malentendants au cours des huit dernières années. Et vous, quels enseignements avez-vous tirés de votre perte d’audition ? Partagez votre expérience avec nous sur Twitter (@HearWithRayovac).


JOURNÉE MONDIALE DE L’AUDITION 2019 : RAYOVAC® ORGANISE UN ATELIER DE SENSIBILISATION POUR LES ENFANTS

À l’occasion de la journée mondiale de l’audition, Rayovac®, leader mondial dans la fabrication de piles pour appareils auditifs* et filiale d’Energizer Holdings, Inc. contribue à sensibiliser le public à la perte auditive. La société vient en effet de publier une vidéo montrant le déroulement d’un atelier ludique et éducatif organisé pour les enfants autour de la protection auditive.

De manière accessible et divertissante, Rayovac® explique aux enfants ce qu’est la perte d’audition causée par le bruit, s’assurant ainsi qu’ils pourront entendre mieux et plus longtemps en étant conscients des causes évitables de ce phénomène.

La vidéo a été réalisée au sein du site de production de Rayovac® à Washington, au Royaume-Uni, où des enfants de la région ont pu participer à une séance de prévention et de sensibilisation à la perte auditive, sous la direction d’Emily Balmer, audioprothésiste à Harrogate.

Explications de Paula Brinson-Pyke, Directrice marketing chez Rayovac® : « La Journée mondiale de l’audition se tient le 3 mars de chaque année. C’est l’occasion de sensibiliser la population sur les solutions qui existent pour prévenir la perte auditive et la surdité, dans le monde entier. Le thème de cette année met l’accent sur la détection et l’intervention précoces en cas de perte auditive.

« Il existe certains gestes simples que nous pouvons tous adopter afin d’éviter d’endommager notre audition avec des sons trop forts, peu importe notre âge. Voilà le message que nous souhaitons faire passer durant cette journée mondiale de l’audition. »

Un groupe d’enfants a revêtu des vestes de haute visibilité pour une visite d’une usine de fabrication de Rayovac® avant de participer à une variété d’activités sur le thème de la protection auditive. Les enfants ont pu utiliser des fils cure-pipes colorés pour représenter les fragiles cellules ciliées, qui sont endommagées lors de l’exposition à des bruits trop forts, ou encore jouer à se faire passer un message entre eux alors qu’ils portaient tous des protections d’oreilles. En plus de provoquer le rire des jeunes participants, ces jeux leur ont permis d’en apprendre plus sur la perte auditive causée par le bruit, ses effets et les solutions pour s’en protéger.

Les enfants ont également reçu une formation de sensibilisation à la surdité, pour apprendre à mieux communiquer avec les personnes souffrant d’un trouble auditif, notamment en s’exprimant clairement tout en regardant directement son interlocuteur.

Emily Balmer est audioprothésiste chez The Hearing Suite. S’exprimant à propos des sons trop forts et du risque qu’ils représentent pour nos oreilles, elle explique : « En tant qu’audioprothésistes, nous avons régulièrement affaire à des cas de perte d’audition qui auraient pu être évités. Les enfants sont de plus en plus nombreux à utiliser un casque ou des écouteurs durant des périodes prolongées, notamment pour jouer sur leurs écrans, écouter de la musique ou regarder des vidéos en ligne. C’est pourquoi nous devons leur enseigner les risques liés à la perte auditive due au bruit et comment la prévenir.

« Les enfants ont quitté Rayovac® avec une meilleure compréhension des lésions auditives, quand elles arrivent et pourquoi, et en sachant comment protéger leurs oreilles dans ces situations. »

Les membres du personnel de l’usine Rayovac® de Washington sont eux aussi impliqués dans la sensibilisation des populations, notamment des enfants, aux lésions auditives causées par le bruit. À cet effet, ils organiseront une levée de fonds en faveur de la Global Foundation for Children with Hearing Loss, une fondation qui aide les enfants touchés par la perte d’audition. L’entreprise versera une somme équivalente aux fonds recueillis dans le cadre d’une vente de gâteaux et d’autres activités organisées tout au long de l’année, afin de s’assurer que des milliers d’enfants sourds ou malentendants puissent avoir accès à un dépistage précoce, à des technologies auditives et à l’expertise locale dont ils ne pourraient autrement profiter, pour leur permettre de vivre pleinement leur vie.

Pour visionner la vidéo de l’atelier, connaître les différentes solutions pour protéger votre audition ou découvrir comment participer à la journée mondiale de l’audition, rendez-vous sur protect.rayovac.eu, suivez la page Facebook de Rayovac® www.facebook.com/RayovacFR ou suivez-nous sur Twitter www.twitter.com/HearwithRayovac.

*D’après des estimations internes de la part de marché à l’échelle mondiale.


Écouteurs et perte auditive : apprendre à mon enfant à protéger ses oreilles

Aujourd’hui, nos enfants commencent très tôt, parfois dès trois ans, à écouter de la musique, regarder des vidéos ou jouer à des jeux sur des appareils mobiles munis de leurs écouteurs. Selon l’Ofcom, 83 % des jeunes de 12 à 15 ans possèdent leur propre smartphone. Plus des deux tiers d’entre eux jouent à des jeux en ligne, 77 % y consacrent plus de 12 heures chaque semaine. De plus, la majorité des jeunes âgés de 12 à 15 ans passent jusqu’à 21 heures par semaine en ligne, le contenu le plus populaire étant la musique et les vidéos.

En tant que parent, vous n’ignorez sans doute pas que nos enfants, lors de ces activités, utilisent souvent un casque ou une paire d’écouteurs. Vous n’avez peut-être pas conscience de la gravité des dommages auditifs qui peuvent résulter d’une écoute imprudente, ou peut-être cherchez-vous des solutions pour protéger l’ouïe de votre enfant afin qu’il ou elle puisse continuer de s’adonner à ses occupations préférées en grandissant.

Écouter en toute sécurité de la musique, des histoires, des vidéos ou des jeux ne se résume pas à une simple question de volume : il s’agit aussi de durée d’exposition et de la manière dont on pratique ces activités. Nous devons apprendre à nos enfants à réduire les dommages liés à l’exposition répétée à des bruits excessifs sur une longue période de temps, en leur expliquant comment protéger leur audition.

Pourquoi devons-nous nous méfier des écouteurs ?

Nos appareils portables ne cessent d’évoluer et de s’améliorer. D’un simple effleurement du doigt, nous accédons à un monde de vidéos, de jeux et de musique, où que nous soyons. Pour nombre d’entre nous, notamment nos enfants, cela constitue l’une des plus grandes joies de la vie moderne, qui occupe une part considérable de notre temps.

Les lésions de l’oreille interne, elles, sont permanentes. La perte d’audition due au bruit survient graduellement et, lorsqu’on s’en aperçoit, il est parfois déjà trop tard pour inverser la tendance.

Les écouteurs intra-auriculaires, en particulier, peuvent causer plus de dommages que les casques classiques. Le fait de porter le dispositif à l’intérieur de l’oreille augmente le niveau sonore d’environ six à neuf décibels. Plus le volume est élevé, plus vite surviennent les troubles auditifs. Pour vraiment apprécier à quel point cette donnée est importante, il faut comprendre comment l’on mesure le niveau sonore : un son mesuré à 70 décibels est par exemple deux fois plus fort qu’un son de 60 décibels (ce qui correspond à peu près à la voix humaine).

Apprendre à votre enfant à identifier les signes avant-coureurs d’une lésion auditive

En matière de perte d’audition due au bruit, il vaut toujours mieux prévenir que guérir. Pour autant, les lésions auditives sont souvent précédées de signes précurseurs que votre enfant peut apprendre à surveiller :

  • Un sifflement ou un bourdonnement dans les oreilles après une exposition à des niveaux sonores élevés

  • Une impression que les sons sont comme « étouffés », ou une sensation d’avoir les oreilles « pleines »

  • L’incapacité à entendre sans difficulté quelqu’un parler à quelques mètres de distance

En savoir plus sur les signes de perte auditive chez les enfants et les bébés sur le site du NHS.

Demandez à votre enfant s’il ou elle a perçu des changements au niveau de son audition. Si l’un ou l’autre des symptômes ci-dessus est évoqué, c’est certainement le signe qu’il lui faut rencontrer un professionnel. Pour en savoir plus sur les tests auditifs, cliquez ici.

Apprendre aux enfants à prévenir les troubles causés par leurs écouteurs

Vos enfants ou vos adolescents qui utilisent des écouteurs trouveront sans doute ces informations intéressantes :

  • Les dommages auditifs dus au bruit sont en augmentation au Royaume-Uni et sont tout à fait évitables.

  • La règle des 60 %/60 minutes est un moyen facile de vous assurer que vous ne vous exposez à aucun danger en utilisant un casque ou des écouteurs. Cette règle consiste à ne jamais écouter quoi que ce soit avec le son à plus de 60 % du volume maximum et à limiter le temps d’écoute à des périodes de 60 minutes.

  • Il existe un moyen simple de déterminer si le volume est trop fort, en vérifiant si les gens autour de vous peuvent entendre, de l’extérieur, les sons provenant de vos écouteurs. Si c’est le cas, baissez le volume jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus entendre.

  • L’utilisation du casque est préférable aux écouteurs. Les casques se déclinent en une multitude de styles différents, qui conviendront à tous les goûts. Pour autant, rappelez-vous que, même s’il est préférable d’utiliser un casque, il convient d’appliquer les mêmes règles lors de son utilisation.

En tant que parents, il nous revient d’enseigner à nos enfants à prendre soin d’eux-mêmes. Qu’il s’agisse de notions de base, comme l’hygiène ou l’alimentation saine, ou de normes sociales, comme les bonnes manières, nos enfants apprennent en permanence. Protéger leurs oreilles lorsqu’ils utilisent leurs appareils mobiles ou leurs écouteurs constitue une autre compétence dont ils pourront bénéficier pour leur reste de leur vie.

En savoir plus sur la protection auditive


Protecting your hearing at work in 3 easy steps

Employers in the UK are legally bound to take action to prevent their employees from damaging their hearing as a result of workplace noise.

Noise levels at work

With noise-induced hearing loss accounting for one third of all work-related diseases according to the European Agency for Safety and Health at Work, it is more important than ever to ensure you have adequate ear protection if you work in a noisy environment. This includes sectors you would expect such as construction and manufacturing, loud social settings such as bars, nightclubs and music venues as well as some you wouldn’t expect, for example: children’s nurseries and farms.

A female school teacher is surrounded by her boisterous pupils.  

If you work in a noisy environment which regularly exceeds 80dB then your employer is obliged to assess the risk to your hearing health and provide you with information. The louder the sound, the less time it takes for noise-induced hearing loss to happen.

You can find out more about workplace noise regulations in the UK from the Health and Safety Executive (HSE).

Steps you can take to avoid damage to your hearing at work:

  1. Establish how noisy your workplace really is

    Action on Hearing Loss state that if you need to shout in order to communicate to someone two metres away, your employer is advised to have the noise levels assessed. If the noise is assessed and exceeds 85dB, UK employers must either work to reduce the sound levels or if this isn’t possible, provide adequate ear protection. If you are an employer, the HSE provides information on what you can do to protect your employees from noise.

  2. Protect your ears: what types of ear protection are available?

    Employers in the UK are advised by the HSE to provide a selection of ear protectors to allow for staff to choose their preferred method. Some popular types include:

    • Disposable foam earplugs

    • Custom moulded earplugs

    • Semi earplugs on a headband

    • Earmuffs/ear defenders

    If your place of work is not deemed to have unsafe noise levels but you want to protect your ears nonetheless, earplugs are an inexpensive solution – it’s better to be safe than sorry!

  3. Ensure you are using ear protection effectively

    Employers must ensure staff are aware of how to use the hearing protectors and maintain them properly. Ear defenders must be in a good, clean condition, with undamaged earmuff seals and no unofficial modifications. Compressible earplugs must be soft, pliable and clean.

    Recommendations from the HSE on hearing protection include ensuring that protectors do not cut out TOO much noise otherwise users may feel isolated or become unwilling to wear them.

A young lady inserts a disposable yellow earplug into her ear

Reducing your risk from occupational noise damage in the long-term

Hearing damage from noise is not only related to how loud the noise is but also the frequency and length of exposure. These are all things to bear in mind when it comes to protecting your hearing at work.

The World Health Organisation advice on deafness and hearing loss prevention not only includes the use of personal protection equipment like earplugs and noise-cancelling headphones, but also reducing your exposure to noise on an ongoing basis.

If you are noticing changes in the quality of your hearing this may be a warning sign that you need to get it professionally tested. You can read more about hearing testing here.

Read more about protecting hearing


Rayovac fait don de piles auditives à l’IHCC pour restaurer l’audition des enfants ougandais

Rayovac est ravie d’apporter son soutien à la Ian Hutcheon Clinic for Children (IHCC) par un don de piles auditives. Cette organisation caritative cherche à sensibiliser à la perte auditive et à rendre les services auditifs plus accessibles en Ouganda.

L’IHCC a été fondée par le Dr Paul Choudhury et son épouse Liz en mémoire de leur ami Ian Hutcheon, qui a consacré une grande partie de sa vie à trouver des opportunités permettant aux jeunes de s’améliorer, tant au Royaume-Uni que dans les pays en développement.

Le Dr Choudhury explique : « Liz et moi sommes arrivés en Ouganda en 2010 afin d’aider un ami à ouvrir un foyer pour les enfants abandonnés. Après avoir analysé la situation du pays, nous nous sommes vite rendu compte du besoin flagrant de soins auditifs pour les enfants. »

« Ce type de service n’est pas disponible en Ouganda alors même que la prévalence est élevée. Selon une étude à petite échelle menée dans le pays, la prévalence de la perte auditive handicapante chez les enfants était de 10,2 %, dont la moitié était due à des causes évitables. Seules les personnes aisées ont accès à de meilleurs services, en allant dans le privé ou à l’étranger. »

Des services auditifs gratuits pour les enfants ougandais

S’appuyant sur l’expertise du Dr Choudhury dans ce domaine ainsi que sur l’expérience d’infirmière et de sage-femme de son épouse, le couple a souhaité fonder une organisation caritative capable de mettre à profit ses compétences médicales et a donc décidé de créer un centre de soins auditifs en partenariat avec les autorités locales. Cette clinique auditive devait s’intégrer aux autres services de soins de santé proposés dans les dispensaires publics et fournir une aide gratuite aux enfants jusqu’à l’âge de 16 ans.

Le principal centre d’orientation dispose aujourd’hui d’un cabinet insonorisé, de deux audioprothésistes, d’une infirmière, de personnes chargées du dépistage auditif chez les nourrissons et dans les écoles, ainsi que d’un administrateur. Il est pourvu d’un équipement de pointe qui lui permet de proposer une gamme complète de services en audiologie, du dépistage jusqu’à l’évaluation, ainsi que l’ajustement et la remise en état des prothèses auditives.

Le centre s’est récemment enrichi d’un équipement d’audiométrie par renforcement visuel, le seul de tout le pays. Deux audioprothésistes britanniques travaillent à former les audioprothésistes ougandais locaux à l’utilisation de cet équipement moderne et à les autonomiser.

Et le Dr Choudhury d’ajouter : « Nous mettons actuellement en place un programme de dépistage auditif des nourrissons ainsi qu’un programme de dépistage auditif dans les écoles. Nous formons différents types de travailleurs sanitaires afin qu’ils puissent fournir ces deux services. C’est une étape passionnante dans le développement de notre programme, car ces deux services sont inédits en Ouganda. »

Pauvreté et manque de ressources

La gestion de l’IHCC s’accompagne de nombreux défis. Outre les lourdeurs bureaucratiques et l’absence d’audioprothésistes et de travailleurs sanitaires qualifiés ougandais, le Dr Choudhury se heurte régulièrement aux difficultés de la pauvreté, qui empêche ses patients de traiter correctement leurs problèmes auditifs.

La plupart des jeunes patients qui se rendent à la clinique ne peuvent acheter les piles auditives dont ils ont besoin. Selon le Dr Choudhury, certains d’entre eux doivent se passer de leurs prothèses auditives jusqu’à ce que des membres de leur famille aient réuni suffisamment d’argent pour acheter de nouvelles piles.

Il explique : « L’aide continue de Rayovac par les dons de piles auditives permettra de résoudre ce problème monumental et bénéficiera à un grand nombre d’enfants défavorisés. »

« En raison de notre taille modeste, notre financement est limité, et nous devons donc gérer nos ressources avec justesse. Nous apprécions toutes les mains tendues, comme cette proposition de piles auditives, et toutes ces aides nous permettent véritablement de pérenniser notre programme de prothèses auditives. »

Un propos renchéri par Paula Brinson-Pyke, directrice Marketing de Rayovac : « Rayovac est ravie de soutenir l’IHCC et le travail extraordinaire qu’elle réalise en Ouganda. Ses efforts pour améliorer l’accès des jeunes aux soins de santé auditifs sont une véritable source d’inspiration, et nous leur souhaitons les meilleures réussites. »

Améliorer la qualité de vie des enfants

Depuis le lancement du programme de l’IHCC, le premier du genre en Ouganda, le Dr Choudhury et son équipe ont amélioré l’audition de nombreux enfants défavorisés. Selon lui, la plupart des jeunes patients qui ont utilisé les services de la clinique ont vu leurs résultats scolaires s’améliorer, et les mères de famille ont exprimé leur joie en constatant la différence apportée par les prothèses auditives dans la qualité de vie de leurs enfants.

Le Dr Choudhury ne tarit pas d’éloges à propos de son équipe, qu’il s’agisse des conseillers en audiologie britanniques bénévoles qui se rendent régulièrement en Ouganda pour former le personnel, ou des audioprothésistes locaux et des personnes chargées du dépistage sur le terrain qui s’emploient à aider les enfants ougandais.

Il ajoute : « Nous disposons d’une équipe brillante qui s’étoffe peu à peu et que nous formons pour proposer des soins de santé de très haute qualité. »

Vous pouvez consulter le site de l’IHCC pour en savoir plus sur cette organisation caritative et son travail : www.ihcc.org.uk